Les limites du test musculaire

Tout n’est pas testable avec le test musculaire et son utilisation requiert expérience et déontologie, sans quoi, elle peut donner naissance à des réponses qui relèvent de l’imaginaire ou du symbolique, voire à des réponses aléatoires.

Le cerveau ne faisant pas de distinction entre le réel, le symbolique, l’imaginaire ou le virtuel, les réponses musculaires doivent être reçues avec prudence.

En effet, le test musculaire repose sur les ressentis, les réactions de la personne face à une situation donnée et non sur la situation elle-même. C’est la façon dont la personne se voit et réagit face à une situation ou son environnement, que le kinésiologue teste et non l’environnement lui-même.

Le kinésiologue travaille de façon objective sur de la subjectivité et non sur de l’objectivité.
Le test musculaire est un détecteur de stress et non un détecteur de vérité.

De ce fait, cet outil est incompatible pour tester des situations non vérifiables, ou encore pour orienter des choix personnels; ceux-ci n’incombant qu’à la personne elle-même, qui garde sa liberté de choix. C’est pour cela également que le kinésiologue ne peut pas s’aventurer à «interpréter». Seule la personne qui est testée est en mesure de le faire participant ainsi activement à sa démarche personnelle.

Utilisé dans le cadre d’une séance de kinésiologie, le test musculaire n’a pas pour fonction de faire un diagnostic de l’état de santé de la personne, ni de tester des médicaments, de prédire l’avenir ou encore de révéler des informations qui seraient étrangères à la personne.
Ne faisant pas de diagnostic ni d’interprétation, le kinésiologue n’est pas un thérapeute. C’est un facilitateur, un traducteur, un accompagnateur des réponses du corps et de la personne.
C’est ainsi que {{le kinésiologue teste à voix haute}}, la personne participant ainsi activement à sa démarche personnelle.

    EN CONCLUSION…et de mise au point

Le dénominateur commun de toutes les méthodes de kinésiologie est l’utilisation de tests musculaires.

Le test musculaire consiste à « percevoir », « ressentir » la qualité de la réponse d’un muscle (et non sa force) à la demande d’augmentation de son tonus suite à une pression effectuée sur le membre (supérieur ou inférieur) que commande ce muscle.

Cet « outil » a été et est de plus en plus repris par de nombreuses personnes pour être utilisé dans des pratiques qui n’ont rien de « kinésiologique », créant ainsi dans le public une confusion préjudiciable à la bonne pratique de la kinésiologie.  En effet, celle-ci répond à un ensemble de protocoles précis, ce qui signifie que le seul usage du test musculaire ne peut en aucun cas signifier que quiconque le pratiquant puisse se présenter comme étant kinésiologue ou pratiquant la kinésiologie.

Le kinésiologue accompagne la personne-cliente afin de l’aider à retrouver tout son potentiel, lui permettant ainsi d’atteindre ses objectifs.

Extrait de notre charte

  Le présent Code Éthique fait partie intégrante du Règlement d’Ordre Intérieur (ROI).

    §1. Le kinésiologue se comporte avec honnêteté, intégrité, respect et courtoisie avec toute personne touchant de près ou de loin à son activité professionnelle de kinésiologue.  Il s'abstient, même en dehors de son exercice professionnel, de tout acte susceptible de déconsidérer la profession.

    §2. Il doit accomplir ses devoirs professionnels avec intégrité et loyauté.  Il doit être professionnel dans ses rapports avec les collègues et les personnes clientes, manifestant respect, empathie et non-jugement.

    §3. Le praticien doit exercer sa technique dans le respect de la vie, de la dignité et de la liberté de la personne humaine.  Il doit protéger la santé et le bien-être des personnes qu'il accompagne tant sur le plan individuel que collectif.  L’intérêt de la personne cliente est prioritaire.

    §4. Le praticien doit travailler dans le respect total de la personne, adulte et enfant, de sa dignité humaine, de ses systèmes de croyance tant d’un point de vue culturel et social, que du point de vue de ses convictions religieuses, politiques et philosophiques.

    §5. En aucune façon le praticien ne doit porter atteinte au libre choix de la personne cliente de consulter un autre professionnel.  Dans le même état d’esprit, le kinésiologue n’exercera aucune pression ou influence, que ce soit moralement, physiquement, mentalement, spirituellement, financièrement ou sexuellement.

    §6. Le kinésiologue veille à ne jamais juger,culpabiliser, ni blâmer les personnes qui le consultent.

    §7. Le praticien ne doit appliquer que les méthodes et les techniques pour lesquelles il a été formé et jugé apte à pratiquer.  

    §8. De plus, il fait en sorte de suffisamment travailler sur lui-même pour être en mesure d’accueillir la problématique de la personne cliente sans devoir gérer une résonance personnelle, ce qui pourrait handicaper quelque peu l’accompagnement de la personne cliente.

    §9. Le praticien doit en tout temps maintenir une hygiène parfaite de ses locaux et de ses installations tant physique que énergétique.  Il veillera à assurer une ambiance exempte de tout signe religieux, philosophique, ou de quelque courant de pensée que ce soit.  Il veillera à protéger un maximum la personne cliente des pollutions électromagnétiques provoquée par PC, Tablette, GSM.


    §10. L’accompagnement prodigué dans le cadre de la famille (conjoint et enfants) ne donne pas droit à des honoraires.

    §11. Dans l'exercice de sa fonction, le praticien doit chercher à établir une relation de confiance mutuelle entre lui-même et la personne cliente.  Il s’efforce de l’inciter à prendre en charge elle-même la gestion de ses difficultés.  Il est à l'écoute de ses difficultés et évite d’imposer ses propres idées, interprétations, ou vérités.  Il respecte les réserves de la personne cliente quant à sa vie privée et la laisse toujours libre de ses choix.

    §12. A la demande de la personne cliente, le praticien peut collaborer avec des proches ou d’autres personnes qui ont la confiance

de celle-ci.  Si le bien de la personne cliente l'exige, le praticien l’invite à consulter un autre professionnel.

    §13. Le praticien ne doit pas promettre, directement ou indirectement, des résultats en matière de “guérison”.  S’il a une obligation de moyen, il n’a pas d’obligation de résultat.  

    §14. Le kinésiologue s'engage à accueillir toute information sur sa pratique professionnelle et à aiguiser celle-ci de sorte à la rendre la plus performante possible.

    §15. Le praticien utilise le test musculaire manuel de précision uniquement pour donner une information sur un état de stress, de déséquilibre ou de ressenti pour la personne cliente.  Il est impossible à partir du test musculaire de faire des diagnostics, de prédire le futur, d’affirmer des faits (présents ou passés) ou d’inciter à des choix.  Il permet à la personne cliente d’utiliser au mieux ses propres ressources pour aller dans le sens de son objectif.

    §16. Le kinésiologue doit veiller à actualiser son niveau de compétence, et à procéder à un travail personnel conséquent, de sorte qu’il puisse accueillir la problématique des personnes clientes sans en être suffisamment perturbé que pour ne plus être en mesure de donner un accompagnement de qualité.  Il devra être adepte de la supervision lorsqu

’une situation le questionnera trop, tant vis-à-vis de lui-même  que de la personne cliente (attention, le kinésiologue ne doit pas confondre la supervision avec un travail sur soi).

    §17. Dans tous les cas, le praticien ne doit pas porter de jugement devant la personne cliente ou des tiers sur les diagnostics ou les traitements d’autres professionnels.

Le kinésiologue s’engage à respecter scrupuleusement les principes du présent code d’éthique du FIL D’ARIANE.