Comment calmer l’anxiété ?
Il y a deux types d’anxiété : générale et spécifique (liée à l’école, les examens, des interrelations etc.)
Il est nécessaire d’avoir un certain niveau d’anxiété pour pouvoir s’adapter à la réalité. Lorsque ce niveau est trop élevé, il y a
désorganisation du comportement et de l’activité, inhibition du développement de la personnalité et empêchement de la mise en place
des processus d’adaptation. Il serait nécessaire de travailler avec les adultes qui gravitent autour de l’enfant, aussi bien que sur luimême,
pour résoudre son conflit interne.
Quelques causes : Attente de menaces et d’échecs ; Faible estime de soi ; Manque de confiance en ses propres possibilités ; Obnubilés
par une expérience négative ; Tendance au pessimisme ; Peur des nouveaux contacts ; Panique au moment de prendre des décisions
dans des situations critiques ; Sujet à des conflits internes ; Sensibilité ; Nervosité croissante ; Peur des critiques ; Peur des punissions ;
Peur d’être rejeté, d’être ridiculisé, non accepté ou mal compris ; Peur des abus physiques ; Mouvements incoordonnés, instabilité
motrice.
Voici extrait du livre de Callahan Edition Le Souffle d’or, une technique simple.
METHODE CALLAHAN (1)
1.Stimulation des points d’acupressure
Tout en pensant au sujet de l’anxiété, tapoter 10 fois minimum fermement les points suivants : E1 puis, R 27 puis RP21 puis R 27 de
nouveau.
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1- E1-
Au bord inférieur de l’orbite sur la verticale passant par le milieu de la pupille.
2- R 27
Au bord du sternum, sous la clavicule.
3- RP 21
Sur la ligne axillaire dans le 6è espace intercostale (à la hauteur du pli de flexion du coude).
4- R 27
Si l’anxiété est au moins estompée nettement (même si pas totalement), consolider le résultat avec le point 2, sinon, il y a
certainement un processus d’auto-sabotage en cours, aller au point 3 avant de refaire les points 2 et 3.
2.Consolidation
Toujours en pensant au palliatif préféré, tapoter 5 à dix fois de la main dominante le point TR2 avec deux doigts de l’autre main en
suivant les instructions suivantes :
Entre les 4è et 5è métacarpiens sur la face
dorsale.
Yeux ouverts sans regard intentionnel,
Ø Yeux fermés,
Ø Yeux regardant en bas à droite,
Ø Yeux regardant en bas à gauche,
Ø Rouler les yeux dans le sens des aiguilles d’une montre,
Ø Rouler les yeux dans le sens inverse des aiguilles d’une montre,
Ø Yeux libres, fredonner pendant au moins 5 secondes,
Ø Yeux libres, compter à voix haute jusqu’à 5,
Ø Yeux libres, fredonner pendant au moins 5 secondes.
Ø Tapoter le point E1 sous les yeux.
3.Auto-sabotage
Les trois procédures de réductions d’auto-sabotage présentées ci-dessous doivent être utilisées l’une après l’autre. Faire la première,
et refaire la procédure aux point 2, en absence de résultat lors de l’évaluation de l’anxiété, passer à la deuxième procédure de
réduction d’auto-sabotage. Idem pour intégrer la troisième si nécessaire.
Lors d’un usage courant, repérer si vous avez toujours besoin de 1, 2 ou 3 procédures de réduction de l’auto-sabotage. Ce besoin
devrait se réduire dans le temps. (Si possible : spécifier l’anxiété dans les formulations).
Ø 1.Tapoter le point IG3 répétant au moins 3 fois la phrase d’auto-acceptation :
« Je m’accepte et je m’aime comme je suis, même avec cette anxiété ».
Bord latéral externe de la main,
Ø 2.Masser les points R 27 en répétant au moins 3 fois la phrase d’auto-acceptation : « je m’accepte et je m’aime, même si
je ressens toujours cette anxiété ».
Ø 3.Tapoter le point IG3 répétant au moins 3 fois la phrase d’auto-acceptation : « je m’accepte et je m’aime, même si je
ressens toujours un peu cette anxiété ».
(1) R. Callahan, Cinq minutes pour vaincre l’anxiété, Le souffle d’or En cas de non succès, rapprochez-vous d’un kinésiologue professionnel.